วันจันทร์ที่ 27 สิงหาคม พ.ศ. 2550

Fraise (fruit)




Histoire

La fraise est un fruit très répandu dans le monde.
En
Europe et en Asie, les fruits de l’espèce Fragaria vesca, les fraises des bois, sont de petite taille. Connues depuis l'Antiquité, les romains les utilisaient dans leurs produits cosmétiques en raison de leur odeur agréable : la « fragrance ». Mais les fraises poussent également le long des côtes américaines donnant sur l'Océan Pacifique, d'Alaska au Chili.
La fraise actuelle, telle que nous la connaissons est le résultat de croisements de fraises sauvages des
Amériques. En 1714, l’officier du Génie maritime Amédée-François Frézier revient d’une mission d’espionnage des ports espagnols au Chili et au Pérou pour le Roi soleil. Botaniste à ses heures, il a repéré des fraisiers à larges fruits que l’on cultive au Chili, dits Blanches du Chili (Fragaris chiloensis). Frézier réussit à en rapporter quelques plants qu’il confiera à Antoine de Jussieu pour le Jardin royal.
Quelques plants sont envoyés en
Bretagne au jardin botanique de Brest et trouvent dans ce climat océanique, proche de celui de leur biotope d’origine, un milieu favorable à leur culture. Les plants de Blanches du Chili seront croisés avec des plants de fraisier de Virginie (Fragaria virginiana). C'est de l’espèce issue de ce croisement (Fragaria ananassae), que proviennent l’essentiel des variétés de fraises à gros « fruits » que l’on cultive désormais.
En
1740, la ville de Plougastel (limitrophe de Brest), déjà productrice de fraise des bois, devient le premier lieu de production de cette nouvelle espèce dite « fraise de Plougastel. » La culture de la fraise devient la spécialité de la commune, qui produira près du quart de la production française de fraises au début du XXe siècle. Plougastel héberge depuis 1997, le « Musée de la Fraise et du Patrimoine. »
Une autre variété légèrement plus petite sera développée dans le Sud de la France à partir de croisement avec des fraisiers nains méditerranéens, moins exigeants en eau, la « guariguette. » Cette dernière, dont le fruit est de forme plus allongée (et davantage coloré à maturité), a cependant le défaut d’une plus d’une moins bonne conservation et sa saveur plus proche de la fraise des bois, connue des
Provençaux, ne se retrouve pas facilement ailleurs en France car elle est récoltée avant sa pleine maturité pour en faciliter le transport, ce qui ne laisse pas le temps au fruit de développer sur pied ses saveurs spécifiques.
Vers
1940, la Californie devient premier producteur mondial de fraises. Certains estiment que la productivité fut recherchée au détriment de la saveur.
En
Belgique, la région de Wépion connait un essor semblable dès la moitié du XXe siècle. L’activité se développera surtout dans l’entre-deux-guerres et atteindra son apogée dans les années 1950-1960. Leur réputation est telle que les fraises de Wépion sont commercialisées aux Halles de Paris et ensuite sur le marché de Rungis qui leur succédera. Au début des années 1970, l’activité décline et ce n'est qu’au cours des années 1990 qu’elle gagne en regain. Le secteur se professionnalise et la criée de Wépion devient la plateforme de commercialisation d’un fruit cueilli à maturité, vendu via des circuits courts. Wépion héberge également un Musée de la Fraise de Wépion.

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